Eric Granado
Né le 10 juin 1996 à Sao Paulo, au Brésil, Eric Granado est un pilote touche à tout. Il a débuté sa carrière en 2003 en gagnant le championnat régional de Sao Paulo.
Après avoir remporté le titre en 80 en 2008, il s’engage en pré -125 et 125 des championnats espagnol et méditerranéen. Il termine cinquième en CEV 125 en 2011 à l’âge de 15 ans.
En 2012, il passe en Moto2 au sein de l’équipe JIR juste avant le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone.
À un peu plus de 16 ans, il est encore à ce jour le plus jeune pilote à avoir pris le départ d’une course en Moto2. En 2013, il passe en Moto3 avant de participer au Championnat d’Europe Moto2 en 2015. Les deux années suivantes, marquées par de bons résultats, sont couronnées de succès en 2017, quand il remporte six victoires et le titre lors de la dernière course à Valence. En 2018, il retrouve le mondial Moto2 avec l’équipe Forward Racing sur une Suter, mais il quitte l’équipe avant la fin de la saison.
En 2019, il accompagne l’avènement du MotoE avec l’équipe Avintia Esponsorama Racing.
Il signe alors une première saison impressionnante avec deux victoires qui le mènent à une troisième place au classement général.
Discret septième en 2020, il reprend des couleurs en 2021 avec deux victoires et un autre podium, bien qu’une dernière course décevante l’ait relégué à la quatrième place du classement général.
En 2022, il est à nouveau en lice pour le titre, mais finit par le perdre face à Dominique Aegerter. Pour 2023, son objectif était de devenir le premier champion du monde MotoE de l’histoire avec le LCR E-Team, mais malgré ses efforts, quatre podiums dont une victoire en Italie, il termine finalement septième en raison d’une blessure survenue en Championnat du Monde Superbike qu’il dispute en parallèle avec l’équipe MIE Racing Honda. Pour 2024, le pilote SHARK a un planning très chargé puisqu’en plus de se battre à nouveau pour la couronne en MotoE, il officiera en championnat du Brésil Superbike.
Il y a déjà couru par le passé et a d’ailleurs affronté un certain Alex Barros, lui aussi fidèle à SHARK durant sa carrière en Grands Prix.